L’année deux mil quinze restera celle de massacres sanguinaires qui auront meurtris le Peuple de notre Nation mais aussi des ressortissants d’autres Pays qui aimaient la culture dans laquelle nous vivons.
Une fois encore, plusieurs fois encore nous avons entendu et entendons “Plus jamais ça”.
Monsieur le chef de l’Etat, qui êtes aussi Chef des Armées votre premier devoir est d’assurer la sécurité de vos Concitoyens mais également du territoire qui est le notre.
Ce contexte impose que chacun d’entre nous, mais aussi les autres Nations de cette planète, comprennent les messages dispensés et y adhèrent.
En premier lieu ces faits, qui vont marquer des générations, ont été produits par des barbares qui n’ont le qualificatif d’être humain qu’au regard de l’espèce à laquelle ils appartiennent contrairement aux autres animales, végétales ou autres.
Monsieur le chef de l’Etat,
La France et son peuple ne sont pas en guerre.
La guerre est un état institutionnel, Juridiquement défini et qui est autorisé, pour la France, par le Parlement (Art. 35 de la Constitution du 4 octobre 1958).
La guerre est déclaré à un Etat ce qui n’est pas le cas.
La guerre, situation Juridique définie, est de nature à revêtir une notion de noblesse lorsqu’il s’agit de défendre sa Partie, sa Nation, son Peuple. Elle est régie par les Conventions de Genève de 1949 celles-ci imposant des règles à l’égard des civils et des biens mais également envers les soldats, les blessés, les prisonniers de guerre.
Monsieur le chef de l’Etat,
Déclarer la GUERRE s’est engager nos Forces Armées, civiles ou militaires, dans une action d’Honneur se devant également de respecter les Droits de l’adversaire.
Dire que nous sommes en guerre c’est laissé croire à notre peuple, avant l’éventualité d’un contexte de mobilisation générale, que la situation actuelle est la seule affaire de nos Forces Armées. Aujourd’hui la Sécurité de notre Nation mais aussi de l’Humanité ne peut se déléguer et se doit d’être assumée par chacun d’entre nous en ce qui le concerne dans un langage d’unité Nationale et Internationale.
Monsieur le chef de l’Etat,
Un Etat est une forme politique, d’un pouvoir politique, une entité subjective désignant la personnalité morale de Droit public représentant une Nation. La notion de Nation traduit elle même l’association d’individus au sein d’une communauté politique installée sur un même territoire défini.
Monsieur le chef de l’Etat,
Les barbares concernés n’ont pas de territoire établi puisqu’ils occupent en violation de tous les Droits internationaux, deux territoires souverains et squattent provisoirement et aléatoirement de très nombreuses zones non contrôlées voire non contrôlables en de nombreux pays.
Monsieur le chef de l’Etat,
Les décisions prises ne traduisent pas un état de guerre mais un état de Réaction Armée et organisée face à une organisation nébuleuses sans Foi (la religion invoquée qui se voudrait la traduction collective de ladite Foi étant usurpée sur des fondements sans aucune référence établie) ni Loi.
Monsieur le chef de l’Etat,
Invoquer un état de guerre c’est mobiliser nos forces dans un combat inéquitable où, respectueuses des règles le régissant, elles seront mises à mal et détruites aveuglément.
Invoquer un état de guerre s’est accepter d’emblée de porter sur ses mains le sang des nombreuses victimes volontairement désignées.
Monsieur le chef de l’Etat,
Le Conseil de Sécurité de l’O.N.U. « demande aux Etats qui ont la capacité de le faire de prendre toutes les mesures nécessaires, (…) sur le territoire se trouvant sous le contrôle de l’EIIL, également connu sous le nom de Daech, en Syrie et en Iraq, (…) pour redoubler d’efforts et coordonner leur action en vue de prévenir et de mettre un terme aux actes de terrorisme commis en particulier » par ce groupe, « ainsi que par le Front el-Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaïda ».
Il les invite également à « éliminer le sanctuaire qu’ils ont créé sur une grande partie des territoires de l’Iraq et de la Syrie ».
En terme diplomatique cette résolution laisse exceptionnellement une très grande latitude dans les modes opératoires à observer s’agissant de la survie de l’Humanité.
Monsieur le chef de l’Etat,
Malgré le nivellement par le bas de l’instruction dispensée aux enfants de notre peuple ceux-ci sont en mesure d’appréhender notre situation actuelle si elle est exprimée en terme Juste, Clair, Précis et non comme on l’entend quotidiennement tant par les personnes autorisées que par certains médias.
Claude LECHYROPTERE